Pourquoi l’utilisation des drones se développe ?
Les drones ont fait leur apparition depuis quelques années dans différents domaines. Ils permettent de réaliser des prises de vue et des photographies et d’observer facilement et rapidement des surfaces importantes ou des détails que nous avons beaucoup de difficulté à observer avec les moyens classiques.
Qu’a fait l’expert pour avoir le droit d’utiliser un drone ?
Avant d’utiliser des drones, l’expert s’est mis en conformité avec la réglementation. L’utilisation d’un drone est soumise à des règles strictes que vous pourrez trouver facilement sur Internet sur les sites de la Fédération Professionnelle du Drone Civil (http://www.federation-drone.org/les-drones-dans-le-secteur-civil/la-reglementation-francaise ) et de la Direction Générale de l’Aviation civile.
Le pilote d’un drone à des fins professionnelles doit être « a minima » détenteur d’un brevet théorique de pilote d’ULM.
Quelles sont les compétences qu’il a développées ?
Pour utiliser correctement un drone, il faut aussi connaître ses caractéristiques. Le « calage » de l’appareil consiste à calculer au moyen de vols programmés quelle largeur et quelle hauteur on observe à l’écran. Cela permet à l’expert de mesurer des distances et des surfaces. Cela lui permet également de caler la hauteur des vols en fonction de la surface à observer.
A quoi servent les informations collectées par l’expert avec le drone ?
Les films et les images récupérés à l’aide d’un drone peuvent être utilisées de différentes façons :
- À titre conservatoire, pour enregistrer la présence ou absence d’éléments factuels pouvant servir de preuves. C’est le cas par exemple :
- De l’état de la culture pouvant révéler la présence de traces de passages de gibier ou le broutage de lapins.
- De l’état des couvertures d’immeubles difficilement visibles sans échafaudage.
- Pour évaluer des surfaces de culture détruites. Dans le cas d’un incendie il devient facile de mesurer et de calculer la surface qui a brûlé. C’est la même chose pour des dégâts de gibier localisés.
- Pour évaluer des pourcentages de destruction, par exemple :
- Pour des dégâts sur toiture.
- Pour des dégâts de sangliers dans du maïs, on peut effectuer des comptages transversalement aux rangs de maïs.
- Pour évaluer des pourcentages de destruction avec des arrêts sur image. Les Experts du CNEFAF travaillent au développement de méthodes d’échantillonnage statistique permettant d’avoir un aperçu fidèle de la surface sinistrée. C’est le principe de la « pesée géométrique » classiquement utilisée.
L’Expert Foncier est agréé par le Conseil National de l’Expertise Foncière, Agricole et Forestière (CNEFAF www.cnefaf.fr). Il est soumis à un code de déontologie. Il a des obligations de formation continue et il est assuré pour garantir la protection civile de ses mandants.
L’Expert Foncier vous assiste pour résoudre vos problèmes d’évaluation.
Vincent MARMUSE, Expert près la Cour d’Appel de Douai (http://www.compagniedesexperts-douai.org/annuaire) .